Une nécropole est un vaste cimetière comprenant des monuments funéraires, elle peut dater de la préhistoire ou encore de l’Antiquité. La nécropole de Gizeh, dans Le Caire, capitale égyptienne, abrite la Pyramide de Khéops, de Khéphren et de Mykérinos sur son plateau. Ces trois pyramides, réels emblèmes de l’Egypte antique, attirent chaque année plus de 14 millions de visiteurs de par leur splendeur, histoire et richesse culturelle. Elles sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Zoom sur l’histoire et l’architecture de ces majestueuses constructions qui existent depuis toujours !
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Les Pyramides vieilles de 40 siècles
Ces vestiges de l’Ancien Empire égyptien ont commencé à être construits il y a 4500 ans. La plus ancienne est celle du pharaon Khéops, elle a vu le jour vers 2550 av J.C. Son fils, le pharaon Khéphren, a construit la sienne en 2520 av J.C. Cette dernière va de pair avec le Sphinx : un monument en calcaire avec un corps de lion et une tête de pharaon. Plus petite que les deux autres, la pyramide du pharaon Mykérinos, est la dernière à avoir été érigée, en 2490 av J.C exactement.
L’Egypte a été le premier pays à construire des pyramides. Pour savoir pourquoi les tombeaux égyptiens avaient cette forme pyramidale, il faut comprendre l’évolution naturelle d’un tombeau traditionnel. Ce dernier appelé « mastaba » n’était autre qu’une construction rectangulaire faite de pierre. Les mastabas des pharaons étaient construits différemment des autres : un peu plus grand au fur et à mesure du temps, et de forme pyramidale. Les Pyramides de Gizeh font partie de la quatrième génération de tombeaux royaux, elles sont à faces lisses.
Un mystère architectural
Encore aujourd’hui, le mode de construction des Pyramides de Gizeh reste un mystère pour les scientifiques.
Cependant, selon un article du Figaro parut en 2018, une équipe d’égyptologues (archéologues spécialisés dans les antiquités égyptiennes) franco-anglaise, semble avoir décelé une technique de construction des Pyramides. Les Égyptiens utilisaient une technologie qui jusque-là était restée inconnue : les blocs de calcaire étaient transportés sur une pente très raide, à 20 % d’inclinaison. Ces découvertes ont pris place dans le cadre de la mission d’Hatnoub (organisée par l’Institut français d’archéologie orientale et Université de Liverpool), dirigé par Yannis Gourdon et Roland Enmarch.
Ce sont environ 2 millions de ces blocs qui furent nécessaires pour construire la Pyramide de Khéops, chacun d’entre eux pèsant2,5 tonnes. Le périmètre de cette pyramide est de 922 m, sa hauteur initiale était de 147 m, elle est aujourd’hui de 138m.
Lors de cette mission, à 200 km des Pyramides, dans les carrières d’albâtre sur les sites de Hatnoub (Moyenne-Egypte), les archéologues ont découvert une rampe qui aurait très bien pu être utilisée pour la construction des Pyramides.
Jusqu’ici, trois théories étaient envisagées pour l’assemblage des blocs :
L’utilisation :
d’une rampe droite
d’une rampe coudée
d’une rampe intérieure
« Grâce à notre découverte, la rampe droite retrouve de la crédibilité » explique Yannis Gourdon. Il ajoute : « Mais il n’est pas du tout exclu qu’il y en ait eu plusieurs, d’autant que des découvertes autour d’autres pyramides montrent qu’il y avait sûrement plusieurs rampes. Au moins une par côté pour monter les blocs.».
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